Ce n’est pas le pays des bisounours parce que c’est un vrai choix d’organisation du travail. Ce n’est pas une démarche que l’on entreprend juste par philanthropie, par charité ou bonté d’âme mais parce qu’elle permet à la fois de rendre plus efficace, plus créatif, plus productif.
Dans un monde ou l’accès aux savoirs, aux outils, aux méthodes de travail est grand ouvert le seul facteur différenciant se trouve dans l’engagement des hommes. La seule solution est de créer un climat de confiance et de coopération favorisant la libération de l’intelligence et les énergies pour servir celui qui doit être au cœur de l’entreprise : le client.
Deux cas de figures, relativement fréquents, permettent de constater que les conditions de réussite sont réunies :
La première étape consistera à annoncer clairement votre décision.
Ensuite à co-définir clairement le périmètre de la fonction de chacun de manière à créer des ententes et éviter les attentes. Faites le écrire.
Appuyez vous sur les optimistes lucides. Manifestez votre enthousiasme !
Co-définissez les objectifs.
Vouloir libérer l’entreprise n’est pas réservé au dirigeant seul.
Enfin, même si vous n’êtes pas le dirigeant, le ‘’grand chef’’, osez établir ce climat dans votre équipe. Quand vous aurez atteint un niveau de libération suffisamment grand, que l’ambiance dans l’équipe sera entendue, les autres viendront voir comment vous avez fait pour reproduire.
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Je vais ici tenter de faire le lien entre Jean-François et Marc Halevy.
Pour moi l’entreprise libérée est une vraie réponse aux cinq grandes ruptures proposées par Marc Halévy : écologique, technologique, économique, organisationnelle, philosophique!
Je fais référence ici à Marc Halévy et le scénario des cinq ruptures et des cinq alternatives.
Pour ma part j’en ai rajouté une sixième que je trouve incontournable : le courage politique, c’est-à-dire trouver des responsables capables de scier la branche sur laquelle ils sont assis pour accéder au monde nouveau qui s’offre à nous aujourd’hui.
Face à la croissance démographique exponentielle dans un monde fini avec les ressources connues aujourd’hui qui deviennent de plus en plus chères à extraire, il nous invite à passer d’un monde d’abondance à un monde de frugalité. Ce qu’il résume dans le « Moins Mais Mieux ».
Après Gutenberg en 1450, le passage au numérique en 1983 avec la démocratisation de l’accès à l’ordinateur, pour finir en 1993 avec internet.
Nous avons quitté le monde du mécanique pour celui du numérique, de la machine à l’intelligence.
Les deux piliers de l’ancien paradigme sont l’expansion en masse et la baisse en prix.
Ce modèle n’est plus ni viable, ni vivable. L’économie de masse va s’orienter vers une économie de niches. L’économie des prix devient une économie de la valeur. Il faut, partout, injecter de l’intelligence, du savoir-faire, du talent, de la créativité, de la Virtuosité qui rejette tout ce facile qui ne vaut pas grand-chose et que tout le monde peut faire, pour affronter ce qui est difficile, ce qui est valorisant, valorisé et dont on peut être fier..
Dans l’entreprise à l’époque de Ford et du ‘’fordisme’’ les salariés étaient très peu qualifiés, peu nombreux étaient les salariés passés par l’école. Aujourd’hui, en occident, l’immense majorité a accès à l’information, la culture, et a intégré les contraintes de l’entreprise.
Le modèle pyramidal, le grand modèle de référence des organisations humaines, est devenu trop lent et trop lourd pour pouvoir affronter, avec efficience, l’effervescence, les turbulences et les complexités de nos environnements socioéconomiques.
Du mode de fonctionnement mécanique régi par les lois, les normes, les règles, les protocoles, nous allons passer aux modes de fonctionnement réticulaires où les interactions priment sur les règles et où les collaborations priment sur les procédures.
A la religion du PROGRÈS (apporter le maximum de confort à tous) qui a guidé les actions des hommes du XXième siècle va succéder la SPIRITUALITÉ. Il ne s’agit pas là de parler ni de dogme ni d’église bien sûr.
Nos pouvoirs :
Notre premier pouvoir c’est le plus beau cadeau que la vie nous offre c’est notre pouvoir de décider, de choisir. Alors plutôt que de râler sans cesse, agissons, impliquons-nous, dans l’entreprise comme ailleurs. (Voir ci-dessous la métaphore du colibri et de l’éléphant)
Le deuxième pouvoir qui nous appartient c’est le pouvoir du consommateur et il nous appartient, à travers nos choix de vie, nos modes de consommation, nos gestes quotidiens, de défendre les valeurs auxquelles nous croyons.
Notre troisième pouvoir c’est notre pouvoir d’électeur à travers notre bulletin de vote. C’est là que j’introduis la sixième rupture.
En réponse à ces cinq ruptures et en écho à ce que j’ai dit en introduction de ce texte, je crois que notre responsabilité politique ne se limite pas à l’exercice de notre droit de vote. Appliquer le principe du colibri, c’est résister, chacun à notre niveau, à la logique qui maintient les anciens paradigmes pour lui préférer les nouveaux. Et cela nous pouvons le faire en nous engageant, soit dans un grand parti en jouant au colibri qui veut faire changer l’éléphant, soit dans un petit parti qui si les colibris sont nombreux deviendra grand…regardez bien autour de vous, votre place est libre et n’attend que vous…
Je vous livre cette version de la métaphore.
Le colibri et l’éléphant, parabole Chinoise.*
Un jour, un éléphant vit un colibri couché sur le dos avec ses petits pieds en l’air.
« Mais que fais-tu? » lui demanda l’éléphant.
« J’ai entendu dire que le ciel pouvait s’effondrer aujourd’hui, et je suis prêt à l’aider à tenir le coup, pour qu’il ne tombe pas. » Répondit le colibri.
L’éléphant se mit à rire cruellement :
« Penses-tu vraiment, dit-il, que tes petits pieds pourrait aider le ciel à tenir ? »
Le colibri garda les pieds en l’air, tout voué à son but, et lui répondit simplement :
« Pas seul. Mais chacun doit faire ce qu’il peut. Et c’est ce que je peux faire ! »
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Que vous ayez assisté ou non à la conférence, et si vous avez envie de découvrir comment réussir, accroitre vos performances et les résultats de votre entreprise, de votre service en libérant le travail.
JF. Zobrist traduit cet état d’esprit par cette citation : ‘’Le bon prince est celui qui, en supprimant les contraintes et les exclusions, permet que chaque existant puisse s’épanouir à son gré.’’
Enfin je serai le garant du processus et vous pourrez cheminer en toute sécurité.
Vous aussi, vous pouvez réussir le changement et comme Inov-on, Poult, Favi, Chronoflex devenir un exemple de succès connu et reconnu. Alors pourquoi ne feriez-vous pas mentir les résultats de l’étude de l’institut Gallup de 2012 ????
Toutes les entreprises peuvent se libérer de la bureaucratie et de la hiérarchie. J’espère, si ce n’est déjà fait, vous en convaincre en lisant le post suivant : libération d’entreprise et pays des bisounours.
Autorisez-vous à croire, contrairement à T’choupi, que vous ne pouvez pas tout faire tout seul.
Enfin l’entreprise libérée est synonyme de grande stabilité.
Pensez au plaisir et au confort apportés par des salariés qui rament dans le même sens que vous.
Un peu de patience et de détermination seront nécessaires. Le travail sur l’humain est un processus un peu long mais toujours gagnant sur la stabilité et le long terme…
Si vous vous posez encore la question : Un atelier pour quoi faire ?
Voilà la réponse d’Isaac Getz :
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Pour celles et ceux qui ont assisté à la conférence du 23 avril 2015 sur le thème de la libération d’entreprises, j’ai souvent fait référence à l’entreprise FAVI et Jean-François ZOBRIST. En voici le récit par les acteurs même de la libération.
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