Une scène de la vie de tous les jours racontée par un ami pour commencer :
Il était une fois… c’est comme cela que commencent les contes de fée ou de père fouettard…
Jeannette et Pierre possèdent un pavillon en banlieue et avant de partir en vacances décident de faire un peu de vide dans le garage et le grenier. Fiers de leur ‘’mini’’ lâcher-prise ils regardent le calendrier des éboueurs et constatent que le ramassage des encombrant n’aura lieu que mi-août, au moment où ils seront loin de la maison. Tant pis, et geste citoyen, chargent le coffre de la voiture pour aller à la déchèterie.
Pierre, discipliné, a lu qu’il fallait changer la carte magnétique pour y avoir accès ; il passe donc à la mairie pour obtenir le nouveau sésame. Pas de chance c’est samedi et le seul qui sait établir cette carte magnétique ne travaille pas. Désolé et plein de bon sens, l’agent municipal décide de rédiger une attestation prouvant que Pierre a bien droit à l’accès.
Content de lui, quelques minutes plus tard Pierre se présente à l’entrée de la déchèterie. Là un agent qui baye aux corneilles ‘’l’accueille’’. Visiblement il s’ennuie fort, se lève, prend le badge et se retourne vers Pierre et, d’un air très fatigué lui dit :
‘’Mais, Monsieur, votre badge n’est plus valable ! Je ne peux pas vous laisser entrer !’’
Pierre qui avait anticipé, sur de son bon droit, sort alors triomphant la lettre de la mairie et explique que la nouvelle carte est bien en cours et que la preuve est bien là.
‘’Bon il faut que j’aille voir mon chef !’’ Et d’un pas très las part vers les quais, remplace le chef qui vient à la rencontre de Pierre.
Celui-ci ne regarde rien et s’exclame d’un ton ferme et décidé: ‘’Désolé, Monsieur, mais vous ne pouvez pas décharger, vous devez faire demi-tour et partir !’’
Pierre essaie de parlementer, rien à faire. Le badge en sa possession ne peut pas être lu par la tête de lecture, donc il n’y a rien à faire !
‘’ Vous vous rendez compte si je devais accepter tous les gens qui fraudent, et en plus si je vous laisse passer j’aurai des problèmes avec mon CHEF !’’
Quand Pierre entend le mot fraude, son sang ne fait qu’un tour. Devant un tel acharnement et vu la file de voiture qui attend derrière lui, Pierre dit :
‘’ Appelez moi un responsable, ce n’est pas imaginable qu’un telle ‘’bricole’’ ne puisse pas se régler !’’ Hélas il ne savait pas que le samedi les responsables n’étaient pas joignables.
Pierre, outré, décide de vider son coffre devant le bureau du gardien qui décide d’appeler les gendarmes de la BAC et de fermer toutes les issues de la déchèterie comme si l’ami Pierre était un malfrat violent…
Pierre, ulcéré, dans un dernier élan de bienveillance pour ses concitoyens, dégage sa voiture pour laisser passer ceux qui attendent derrière et ne sont pas directement impliqués. Ceci fait Pierre constate, navré, que le portail d’entrée d’accès est bloqué et que l’assistant bailleur monte la garde et renvoie les nouveaux arrivants vers d’autres déchèteries.
En attendant la BAC, Pierre téléphone au maire pour lui narrer sa mésaventure. Marie, une adjointe que
Pierreconnait, se rend disponible veut parler au gardien pour essayer de le convaincre. En vain le gardien refuse de discuter. En désespoir de cause cette dernière décide de venir avec une carte des services généraux de la mairie.
15 minutes après, l’épuisé de garde daigne, après palabres, ouvrir pour la laisser passer. Mais, quand elle arrive à la bascule le ‘’Chef’’ qui ne veut pas perdre la face, décide de ne pas débloquer la situation :
‘’Qu’est ce que je vais dire quand les gendarmes de la BAC vont arriver ?’’
Marie appelle donc le commandant de la brigade départementale de la gendarmerie pour lui expliquer que la situation est réglée et que plus rien ne justifie la mise en route de l’artillerie.
C’est ainsi que l’affaire s’arrête et que Pierre, agacé, confus pour le dérangement de Marie, rentrera chez lui deux heures et demie après. Il se sent fier de lui malgré tout, avec le sentiment d’être un citoyen adulte et responsable refusant de reculer devant une règle absurde.
Pour revenir maintenant à la gestion managériale en entreprise, nous avons là l’illustration criante de ce qu’on appelle le ‘’paradoxe du manager’’. Ici le ‘’Chef’’ a la pleine responsabilité de régler les problèmes mais n’a aucune marge de décision. C’est une situation psychologiquement pénible à supporter et je lui souhaite de ne pas rencontrer trop souvent de cas comme Pierre. Pourtant il n’y a que lui qui peut mettre un terme à cette situation en faisant face à sa peur de perdre son travail en affrontant son Chef à lui. Mais là c’est un chemin un trop peu long pour être traité dans cet article.
Si, maintenant, nous élargissons le débat :
Que le gardien se rassure s’il se reconnait dans cette histoire, Pierre ne lui en veut pas vraiment.
Ce qui l’a le plus fâché c’est :
– de constater que la rencontre qui devait avoir lieu entre deux personnes s’est sodée par l’incompatibilité entre un bout de plastique et un ordinateur
– que l’ordinateur était reconnu comme juge absolu, peu importe les conséquences
– que le ‘’patron’’ de ce monsieur lui dénie toute capacité de régler des problèmes avec bon sens
– que, dans la même veine, ce ‘’patron’’ refuse aussi de lui octroyer toute autonomie et tout sens des responsabilités en fonction des compétences et des capacités
– que si vraiment c’est le cas, alors à quoi sert de payer un préposé qui ne sert qu’à confirmer ce que dit l’ordinateur ; merci alors de faire faire des économies aux contribuables, déplacez le lecteur de badges de 2.00m, laissez une aire de manœuvre pour que les véhicules puissent faire demi-tour… mais peut-être le syndicat craint-il les débordements, les clients rageurs qui vident devant la barrière…dans ce cas c’est directement la BAC qu’il faut installer…
– Enfin article 224-1 du code pénal : sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, retenir une personne, la priver illégalement et arbitrairement de sa liberté constitue, en droit pénal, un délit ou un crime qui peut être puni de vingt ans de réclusion criminelle. (Si la personne détenue est libérée volontairement avant le septième jour accompli depuis celui de son appréhension, ce qui fut le cas, la peine est réduite à cinq ans d’emprisonnement et 75000 euros d’amende… Rassurez-vous Pierre qui se considère toujours comme un citoyen responsable, estime que si la BAC a sûrement des missions autrement plus importantes pour notre pays, et ne va pas, non plus, engorger la justice avec une histoire pareille…qui a elle aussi bien d’autres priorités !
– …
Je pose une question au comité syndical du SIREDOM qui décide des investissements à réaliser et des modalités de gestion du service. Même si l’impact est fortement atténué car le syndicat en profite pour faire de la formation avec les brigades Brisfert…Bravo !
‘’Combien coûte tous les ans l’enlèvement des gravats et ordures jetés ici où là dans la nature, collectés sur le terrain, et traité, quand même, gratuitement sur le site ?’’ (http://www.siredom.com/)
‘’ Dans ce cas est-ce que l’attitude à l’accueil ne peut pas inciter certains faire des dépôts sauvages ? L’effort généré en conséquence pour traiter le problème de cette collecte permet-il d’obtenir une balance économique vraiment favorable ?’’
Au final, même si le problème du respect aveugle de la règle dès l’instant où elle ne semble pas juste, se pose quelle que soit l’organisation (entreprise, société…) où elle est instaurée, n’est-il pas temps de revisiter la gestion de la relation client / usager / organisation de production.
La non responsabilisation des salariés est peut-être associée directement à la présomption, hélas trop souvent vérifiée je le concède, de l’attitude irresponsable d’un certain nombre d’usagers ou la malhonnêteté de certains clients.
Quelles actions pourrait-on mener ensemble pour qu’un sentiment de confiance puisse à nouveau exister dans notre société, que nous vivions dans une société plus apaisée, et que le recours à la force soit réservé aux cas irréductibles ?
VOILA CE QUE J’AI PU CONSTATER DANS UN RAYON DE 5 KMS DE LA DECHETERIE LE MATIN DU 8/08/2015 : Y A-T-IL CAUSE A EFFET?
Voilà du travail tout trouvé pour la brigade Brisfer….
Une scène de la vie de tous les jours racontée par l’ami Pierre pour commencer
Il était une fois… c’est comme cela que commencent les contes de fée ou de père fouettard…
Jeannette et Pierre possèdent un pavillon en banlieue et ont décidé un geste à la fois économique et écologique. Ils doivent refaire les façades trop abimées par les ans et vont le faire en association à un doublage par l’extérieur. Pierre, ancien professionnel du BTP et bon bricoleur n’est pas équipé pour un tel chantier. Il a donc consulté trois entreprises. L’entreprise qu’il a retenue fin avril est une entreprise d’une certaine importance, qui a pignon sur rue. Le prix était bien sûr un critère mais ce qui l’a le plus convaincu c’est le professionnalisme et la compétence manifeste de Roger technicien commercial qu’il a rencontré.
En matière de planning, Pierre et Jeannette n’avaient qu’une exigence : pas d’échafaudage autour de la maison et les volets reposés pour leur départ en vacances.
La première réunion est organisée le 22 mai entre Roger, James, le conducteur de travaux et Pierre. Ce rendez vous a permis la mise au point technique, juridique et financière du chantier. Chacun semble clair avec le projet et les dates proposées par l’entreprise conviennent parfaitement et laissent même de la souplesse par rapport au départ en congés de Pierre et Jeannette.
A la date prévue, l’entreprise débarque, envahit les lieux, piétine sans précaution les espaces verts, installe ses échafaudages, occupe les espaces prévus pour les stockages et son cantonnement. Très vite les débordements à tous les niveaux provoquent une demande de remise en ordre à James le conducteur de travaux. Pierre constate très vite l’inefficacité de la mesure et tente de prendre les choses en main en discutant avec le chef de chantier qui très gentiment répond oui à toutes les demandes de Pierre qui obtient en retour la même inertie. Pierre ne lâche pas l’affaire et s’implique et s’épuise au quotidien pour faire la police sur le chantier tout en maintenant des relations acceptables.
Pierre découvre qu’il s’agit d’un sous-traitant, ce qui en soi n’est pas gênant car, malgré tout, il semble travailler correctement. En creusant Pierre trouve le ver dans le fruit : le sous-traitant ne maitrise pas l’approvisionnement de son chantier et comme en plus le ‘’conducteur de travaux’’ ne conduit rien les arrêts de production se multiplie. Les jérémiades d’un coté, les altercations entre eux de l’autre conduisent le sous-traitant à quitter avec fracas le chantier.
Pierre qui voit le délai s’étirer fait appel au patron de James, Norbert, qui, effaré après avoir fait le tour du chantier, agit pour remettre de l’ordre. Il décide de faire intervenir une autre équipe dès le lendemain.
Ce qui devait arriver arriva. La deuxième équipe a tout de suite répertorié les défauts afin de ne pas devoir en assumer la paternité, mais sans jamais faire les reprises nécessaires, impossibles, selon eux, à ce stade d’avancement. Pierre va devoir se résigner et abandonner tout espoir de voir son chantier bien fini !!!
Pour compléter, le problème est que comme rien n’avait été anticipé par James, les fournitures manquantes ne seraient pas livrées avant une date postérieure au départ en vacances de Pierre et Jeannette.
Norbert propose alors une compensation à Pierre pour atténuer la douleur des malfaçons. Je vous laisse imaginer une suite qui reste à écrire…Soit Pierre accepte et il renonce partiellement à son droit de suite et vivra dans une réalisation insatisfaisante, soit il entre en conflit…A lui de choisir avec discernement après avoir fait le tour de ce que chaque solution implique comme inconvénients.
Pourquoi et comment un patron peut-il tomber dans un tel piège ?
D’abord en ne mesurant pas combien la libération est tout sauf le laxisme.
Libérer l’entreprise n’est pas une mode
Libérer l’entreprise n’est pas non plus le pays des ‘’Bisounours’’
C’est bien Norbert qui est le premier responsable :
– En nommant de façon ‘’légère’’ un chef d’équipe qui possède les compétences et ne dispose pas des capacités nécessaires pour le poste de conducteur de travaux au moment où il a été nommé.
– En ne réagissant pas pour le former puisqu’il est apparu que ce fiasco n’était pas le premier.
– En procédant de la même manière avec le chef d’équipe qui est venu en deuxième rideau. Plein de bonne volonté, il ne sait pas inventer, dans le feu de l’action, les savoirs faire qu’il ne possède pas. Il ouvre des yeux ébahis et James affiche un regard atterré en constatant les défauts irréfutables que leur montre Pierre dont je rappelle qu’il a exercé dans le BTP pendant plus de 35 ans.
Les leçons a tirer de cette expérience
La première leçon c’est que c’est un vrai gâchis tant pour l’entreprise que pour le client :
– Tout le monde est perdant. Il est probable que les voisins de Pierre ont peu de chance de devenir client de Norbert. L’impact d’un tel fiasco sur l’image de marque de l’entreprise est terrible.
– La première règle de la libération c’est bien de mettre le client au cœur de l’entreprise. Et de part expérience ce n’est pas si naturel et évident que cela peut paraitre.
La deuxième leçon que nous pouvons retenir c’est bien que la libération n’est pas un concept si novateur puisqu’elle existe de facto dans un certain nombre d’entreprises (notamment du BTP) de façon complétement informelle. Cependant un certain nombre d’incontournables doivent être respectés et le naturel et le brut de la pépite, si belle soit-elle, a souvent besoin d’être adouci, affiné et poli pour briller.
La troisième leçon c’est que l’aspect psychologique, qualifié de sciences molles, est un facteur essentiel de la réussite. Avoir les compétences techniques suffisantes ne suffit pas ; si les divers acteurs avaient eu suffisamment confiance en eux et une bonne estime d’eux-même ils auraient pu appréhender leurs fonctions respectives avec un niveau de sécurité psychologique suffisant pour pouvoir affirmer leurs positions, se faire respecter, et ne pas tomber dans ce que nous avons appelé :
En conclusion :
APPRENEZ ! FORMEZ-VOUS ! C’EST LE SAVOIR-ÊTRE QUI FERA LA DIFFÉRENCE !
Maintenant, toujours, ce n’est jamais fini.
LES DIX PRINCIPES DU MANAGER LIBERANT
Voici les qualités qu’un manager qui se veut libérant se doit d’incarner. Ce manifeste répond en écho au manifeste des salariés “De quels leaders avons-nous besoin ?” qui a été écrit le 24 Octobre 2013 par des salariés du Groupe Poult, de Lippi et d’Inov’On, (30 personnes) lors d’un atelier qui a eu lieu dans le cadre du World Forum de Lille.
Vous pouvez l’utiliser le Manifeste des dix principes comme bon vous semble, en indiquant toujours la source, mais vous ne pouvez pas le commercialiser.
Si un(e) créatif (ve) plein d’humour veut l’illustrer comme l’a fait Grégory Maria pour l’original, il est le bienvenu.
Ce n’est pas le pays des bisounours parce que c’est un vrai choix d’organisation du travail. Ce n’est pas une démarche que l’on entreprend juste par philanthropie, par charité ou bonté d’âme mais parce qu’elle permet à la fois de rendre plus efficace, plus créatif, plus productif.
Dans un monde ou l’accès aux savoirs, aux outils, aux méthodes de travail est grand ouvert le seul facteur différenciant se trouve dans l’engagement des hommes. La seule solution est de créer un climat de confiance et de coopération favorisant la libération de l’intelligence et les énergies pour servir celui qui doit être au cœur de l’entreprise : le client.
Deux cas de figures, relativement fréquents, permettent de constater que les conditions de réussite sont réunies :
La première étape consistera à annoncer clairement votre décision.
Ensuite à co-définir clairement le périmètre de la fonction de chacun de manière à créer des ententes et éviter les attentes. Faites le écrire.
Appuyez vous sur les optimistes lucides. Manifestez votre enthousiasme !
Co-définissez les objectifs.
Vouloir libérer l’entreprise n’est pas réservé au dirigeant seul.
Enfin, même si vous n’êtes pas le dirigeant, le ‘’grand chef’’, osez établir ce climat dans votre équipe. Quand vous aurez atteint un niveau de libération suffisamment grand, que l’ambiance dans l’équipe sera entendue, les autres viendront voir comment vous avez fait pour reproduire.
Autres articles sur le même thème :
Je vais ici tenter de faire le lien entre Jean-François et Marc Halevy.
Pour moi l’entreprise libérée est une vraie réponse aux cinq grandes ruptures proposées par Marc Halévy : écologique, technologique, économique, organisationnelle, philosophique!
Je fais référence ici à Marc Halévy et le scénario des cinq ruptures et des cinq alternatives.
Pour ma part j’en ai rajouté une sixième que je trouve incontournable : le courage politique, c’est-à-dire trouver des responsables capables de scier la branche sur laquelle ils sont assis pour accéder au monde nouveau qui s’offre à nous aujourd’hui.
Face à la croissance démographique exponentielle dans un monde fini avec les ressources connues aujourd’hui qui deviennent de plus en plus chères à extraire, il nous invite à passer d’un monde d’abondance à un monde de frugalité. Ce qu’il résume dans le « Moins Mais Mieux ».
Après Gutenberg en 1450, le passage au numérique en 1983 avec la démocratisation de l’accès à l’ordinateur, pour finir en 1993 avec internet.
Nous avons quitté le monde du mécanique pour celui du numérique, de la machine à l’intelligence.
Les deux piliers de l’ancien paradigme sont l’expansion en masse et la baisse en prix.
Ce modèle n’est plus ni viable, ni vivable. L’économie de masse va s’orienter vers une économie de niches. L’économie des prix devient une économie de la valeur. Il faut, partout, injecter de l’intelligence, du savoir-faire, du talent, de la créativité, de la Virtuosité qui rejette tout ce facile qui ne vaut pas grand-chose et que tout le monde peut faire, pour affronter ce qui est difficile, ce qui est valorisant, valorisé et dont on peut être fier..
Dans l’entreprise à l’époque de Ford et du ‘’fordisme’’ les salariés étaient très peu qualifiés, peu nombreux étaient les salariés passés par l’école. Aujourd’hui, en occident, l’immense majorité a accès à l’information, la culture, et a intégré les contraintes de l’entreprise.
Le modèle pyramidal, le grand modèle de référence des organisations humaines, est devenu trop lent et trop lourd pour pouvoir affronter, avec efficience, l’effervescence, les turbulences et les complexités de nos environnements socioéconomiques.
Du mode de fonctionnement mécanique régi par les lois, les normes, les règles, les protocoles, nous allons passer aux modes de fonctionnement réticulaires où les interactions priment sur les règles et où les collaborations priment sur les procédures.
A la religion du PROGRÈS (apporter le maximum de confort à tous) qui a guidé les actions des hommes du XXième siècle va succéder la SPIRITUALITÉ. Il ne s’agit pas là de parler ni de dogme ni d’église bien sûr.
Nos pouvoirs :
Notre premier pouvoir c’est le plus beau cadeau que la vie nous offre c’est notre pouvoir de décider, de choisir. Alors plutôt que de râler sans cesse, agissons, impliquons-nous, dans l’entreprise comme ailleurs. (Voir ci-dessous la métaphore du colibri et de l’éléphant)
Le deuxième pouvoir qui nous appartient c’est le pouvoir du consommateur et il nous appartient, à travers nos choix de vie, nos modes de consommation, nos gestes quotidiens, de défendre les valeurs auxquelles nous croyons.
Notre troisième pouvoir c’est notre pouvoir d’électeur à travers notre bulletin de vote. C’est là que j’introduis la sixième rupture.
En réponse à ces cinq ruptures et en écho à ce que j’ai dit en introduction de ce texte, je crois que notre responsabilité politique ne se limite pas à l’exercice de notre droit de vote. Appliquer le principe du colibri, c’est résister, chacun à notre niveau, à la logique qui maintient les anciens paradigmes pour lui préférer les nouveaux. Et cela nous pouvons le faire en nous engageant, soit dans un grand parti en jouant au colibri qui veut faire changer l’éléphant, soit dans un petit parti qui si les colibris sont nombreux deviendra grand…regardez bien autour de vous, votre place est libre et n’attend que vous…
Je vous livre cette version de la métaphore.
Le colibri et l’éléphant, parabole Chinoise.*
Un jour, un éléphant vit un colibri couché sur le dos avec ses petits pieds en l’air.
« Mais que fais-tu? » lui demanda l’éléphant.
« J’ai entendu dire que le ciel pouvait s’effondrer aujourd’hui, et je suis prêt à l’aider à tenir le coup, pour qu’il ne tombe pas. » Répondit le colibri.
L’éléphant se mit à rire cruellement :
« Penses-tu vraiment, dit-il, que tes petits pieds pourrait aider le ciel à tenir ? »
Le colibri garda les pieds en l’air, tout voué à son but, et lui répondit simplement :
« Pas seul. Mais chacun doit faire ce qu’il peut. Et c’est ce que je peux faire ! »
Autres articles sur le même thème :
Que vous ayez assisté ou non à la conférence, et si vous avez envie de découvrir comment réussir, accroitre vos performances et les résultats de votre entreprise, de votre service en libérant le travail.
JF. Zobrist traduit cet état d’esprit par cette citation : ‘’Le bon prince est celui qui, en supprimant les contraintes et les exclusions, permet que chaque existant puisse s’épanouir à son gré.’’
Enfin je serai le garant du processus et vous pourrez cheminer en toute sécurité.
Vous aussi, vous pouvez réussir le changement et comme Inov-on, Poult, Favi, Chronoflex devenir un exemple de succès connu et reconnu. Alors pourquoi ne feriez-vous pas mentir les résultats de l’étude de l’institut Gallup de 2012 ????
Toutes les entreprises peuvent se libérer de la bureaucratie et de la hiérarchie. J’espère, si ce n’est déjà fait, vous en convaincre en lisant le post suivant : libération d’entreprise et pays des bisounours.
Autorisez-vous à croire, contrairement à T’choupi, que vous ne pouvez pas tout faire tout seul.
Enfin l’entreprise libérée est synonyme de grande stabilité.
Pensez au plaisir et au confort apportés par des salariés qui rament dans le même sens que vous.
Un peu de patience et de détermination seront nécessaires. Le travail sur l’humain est un processus un peu long mais toujours gagnant sur la stabilité et le long terme…
Si vous vous posez encore la question : Un atelier pour quoi faire ?
Voilà la réponse d’Isaac Getz :
Autres articles sur le même thème :
Pour celles et ceux qui ont assisté à la conférence du 23 avril 2015 sur le thème de la libération d’entreprises, j’ai souvent fait référence à l’entreprise FAVI et Jean-François ZOBRIST. En voici le récit par les acteurs même de la libération.
Vous voulez savoir de quoi je parle? Rejoignez moi le 23 Avril au club du Medef 91.
Le lieu : à l’espace LÉONARD DE VINCI à LISSES (91)
Horaire : de 12h00 à 14h00, bien sûr vous mangerez pendant que je parlerai. (Repas forfait 25€ à payer à l’entrée)
Pour plus de renseignement sur ce lieu cliquez sur ce lien : http://www.leonard-de-vinci.com/
Poult, Favi, Chronoflex, les exemples de succès connus et reconnus d’entreprise libérée ne manquent pas. Et il s’agit là de PME. Puis Michelin, Gore ne sont plus des PME, et Harley Davidson aux USA…L’URSSAF Picardie, l’armée de terre, le ministère de la sécurité Sociale Belge, y sont parvenus… Alors pourquoi pas vous ????
Tous ont osé, ont misé sur les personnes, ont appliqué cette maxime au réel :
»Ce n’est pas en améliorant la bougie que l’ampoule est née! »
Vous pensez peut être que c’est un vrai saut, comme sur l’image à gauche. Il est vrai que lorsque vous aurez fait le premier pas vous ne pourrez pas remonter. Rassurez vous le parachute va s’ouvrir, et le bonheur au travail, les résultats seront là… juste sous votre parachute.
Nous sommes à l’aube d’un monde nouveau. Tous les signes de la fin de l’existant sont là.. Construisons donc un nouveau modèle, offrons aux générations futures la chance de profiter des progrès qui ont été réalisés jusqu’à aujourd’hui.
Selon une étude de l’institut Gallup, en 2012, seuls 9% des salariés s’estiment « engagés » dans leur entreprise, 65% travailleraient dans une relative neutralité et 26% des salariés se sentent activement désengagés.
Les fonctions de managers ne sont plus basées sur le contrôle ou l’autorité mais deviennent des fonctions supports. Tout le monde peut devenir un leader, l’entreprise libérée offre non seulement une écoute mais aussi des opportunités d’évolution à tous les salariés.
Résultat : les employés osent et proposent des améliorations voire des innovations.
Libérer l’entreprise a eu pour premier résultat concret la réduction du turnover et de l’absentéisme et une croissance à double chiffre.
Oui toutes les entreprises peuvent se libérer de la bureaucratie et de la hiérarchie.
Enfin l’entreprise libérée est synonyme de grande stabilité dans le management, travailler sur l’humain, c’est travailler sur la stabilité et donc le long terme… Sortir du règne de l’urgence est un impératif.
Une activité majeure de la fonction de manager est de gérer les personnes. L’efficacité du manager dans cette tâche essentielle s’appuie sur ses capacités de leader. Compétence, savoir et savoir-faire sont insuffisants s’ils ne sont pas accompagnés par « la bonne attitude ».
Le cheval est un révélateur extraordinaire qui donne un feed-back immédiat et réaliste sur la communication non-verbale, les émotions et les talents de leader. Il décode instantanément si la personne veut le guider peut être pour lui un référent en qui il aura confiance, ou une source d’incohérences et de danger qu’il devra fuir. En révélant la qualité de la relation et le style de communication sur le plan physique, mental et émotionnel le cheval met le participant face à ses responsabilités. Il lui permet une prise de conscience sans risque qui sera une aide précieuse pour dépasser ultérieurement d’éventuels blocages qui pénalisent son efficacité et sa progression dans l’organisation.
Au cours de cet atelier nous ferons le lien avec des situations vécues : rapports de force, relations de confiance ou de coopération défaillantes, du manque d’écoute, de reconnaissance, d’objectifs confus…
Les objectifs pédagogiques: chaque personne sera amenée à travailler sur sa posture et en profitera pour:
=> d’abord vérifier s’il obtient la collaboration et l’adhésion ou non
=> observer ce qui fonctionne avec lui et/ou avec certains autres ou au contraire ne fonctionne pas
=> Adopter un mode de communication non-verbale différent
=> tester sans crainte d’autres modes de fonctionnement
=> apprendre à agir en respectant sa nature et celle de l’autre
Le statut social dans l’entreprise, la fonction, le titre n’ont aucune importance aux yeux du cheval. Impossible de tricher avec lui. Il perçoit les émotions et vérifie la cohérence entre les intentions et les comportements des personnes. Il répond donc à qui est réellement la personne en face de lui. Il réagit en fonction de ce qu’elle ressent et émet, à la façon dont elle communique avec lui.
Grâce aux échanges vécus avec le cheval, chacun pourra s’approprier de nouveaux réflexes et les utiliser dans son environnement professionnel.
Cet atelier se déroule dans un centre équestre du centre Essonne et un repas convivial est prévu dans un restaurant à l’orée de la forêt domaniale. Participants, coach et animateur pourront continuer à échanger.
cliquez ici pour télécharger le bulletin d’inscription
Durée du stage: 1/2 jour Prérequis: Aucun
Intervenants: Georges HAINAUX et Martine SADAOUI
Prochaine session AN-THEOS : le 5 mai 2015
Coaching Formation
Tél. 09 63 40 99 08
Port. 06 62 09 06 71