L’entreprise dont vous êtes le responsable est en bonne santé : les finances, l’ambiance dans les équipes, les perspectives sont prometteuses… Tout va donc bien pour vous, vos salariés et votre entreprise. Pourquoi, dans ce contexte, être coaché quand tout va bien dans l’entreprise? Pourquoi voudriez-vous payer un coach?
Avant de dérouler mon point de vue, je tiens à dire que c’est un réel article qui prend un certain recul face à cette profession qui est la mienne, je ne compte pas prêcher que pour ma paroisse, mais donner mon avis en tant que professionnel qui connait bien ce métier si galvaudé.
Très souvent, en période faste, le statu quo est l’attitude la plus communément adoptée.
Ce serait pourtant le moment de se poser quelques bonnes questions :
Pourquoi est-ce que ça marche ? A quoi cela tient-il ?
Et surtout, est-ce que ça va durer ?
C’est, peut-être, le moment d’adopter en l’adaptant ‘’le principe de Tarzan’’, concept présenté par Richard Kirby et Derek Sivers, pour aider les personnes à gérer leur carrière.
Il s’agit d’une métaphore assez simple. Tarzan maîtrise également l’art de se mouvoir avec une dextérité certaine dans un environnement pas spécialement facile.
La technique, même si elle n’est pas sure à 100%, pour ne pas tomber qui lui permet d’échapper à une grave blessure potentielle en cas de chute est la suivante :
« Il ne lâche pas la liane à laquelle il est accroché, tant qu’il n’a pas attrapé la suivante »
En gros, que fait-il, Tarzan ? Il ANTICIPE !
Se lancer dans de nouveaux projets, s’adapter au marché, voire surtout à le devancer en innovant est-ce bon pour votre développement ?
1. De prendre du recul pour anticiper les perturbations, les trous d’air, les crises, pour in fine éviter les dégâts provoqués par la perturbation ?
2. De mettre en place de bonne pratiques dans les relations interpersonnelles, pour créer une meilleure cohésion au sein des équipes ? (communication, apprendre à gérer le stress, désamorcer les conflits latents…)
3. De créer les conditions favorables pour bousculer les habitudes et penser autrement afin de libérer la créativité, l’innovation?
4. De changer les modes de circulation de l’information pour permettre la remontée des informations de la base, voire des clients, des fournisseurs ?
5. De ne plus vous trouver seul et avec les meilleures atouts lorsque, le moment venu, vous aurez des décisions importantes à prendre en pleine tempête ?
6. De se donner la chance de choisir l’un des chemins que vous aurez et balisé pour éviter de subir une décision que les actionnaires auront prise pour vous ? (au hasard : licenciement, plan social, restructuration, etc.) ?
7. De ne pas avoir peur du changement ? De connaitre les besoins et se donner l’opportunité et les moyens de les combler ?
8. De fidéliser les collaborateurs talentueux ? D’offrir à vos salariés la possibilité de se charger positivement d’énergie quand ils en ont la possibilité et leur permettre de se sentir important, vraiment acteur et décisionnaire, appréciés en tant que personne ? C’est ce qui permet l’engagement.
9. De revisiter la mission, la vision, les valeurs et les stratégies en place ?
10. De profiter de le faire maintenant parce que c’est plus facile quand ‘’tout va bien’’?
Les aléas du marché, l’environnement social et économique perturbe les relations dans l’entreprise et plus une réforme est difficile à mener, conflictuelle, structurelle plus il convient de l’entreprendre quand la conjoncture est favorable, dynamique et positive. En période favorable, le mode de réflexion est optimal, tout le monde est dans une dynamique positive, chacun contribue efficacement, les indicateurs sont au beau fixe, la confiance et la sérénité favorisent l’ouverture.
Un coach sera un interlocuteur neutre, sans partie pris, capable de vous aider prendre du recul, à regarder autrement.
Comme André Conte Sponville, je ne connais personne qui souhaite être malheureux que ce soit dans la vie comme au travail. Le travail n’est pas une valeur. Je vous invite vraiment à visionner la conférence d’André Conte Sponville qui permet de faire le point et éclaire pour attribuer la juste place que le travail doit occuper dans votre recherche du bonheur et l’importance fondamentale du rôle des managers.
Le défi du management sera dans la façon dont il sera exercé.
La clé première du bonheur pour moi se situe au niveau de la sécurité intérieure de chaque personne: manager comme managé. Un modèle sans hiérarchie pourrait bien fonctionner si ce haut niveau de sécurité individuelle est atteint par chaque personne du groupe . Mais si l’on s’en tient uniquement à ce modèle allons-nous nous contenter de mettre sous stress intense ceux qui sont en insécurité…voire pire!
L’un ne doit pas exclure pas l’autre. Et tout le talent du manager leader sera dans sa capacité à sécuriser ceux qui en ont besoin et libérer, donner de l’autonomie et des responsabilités aux autres.
Pour en savoir plus sur le cursus permettant d’atteindre ce niveau de sécurité visitez la page : formation manager leader
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